Notre Président, en bon rassembleur, ne crée pas de rupture : les cotisations salariales baissent…la CSG augmente. L’ISF disparaît…l’IFI est créé, etc. Du coup, la simplification promise est difficile à percevoir. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le nouveau gouvernement n’est pas favorable à l’investissement immobilier, non productif selon E. Macron. Ainsi, trois mesures dans la Loi de finances 2018 touchent directement l’immobilier. a) l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) ne tiendra compte que du patrimoine immobilier (résidence principale et secondaire, investissement locatif, pierre-papier…). b) La hausse de la CSG de 15,5% à 17,2% s’appliquera sur les revenus fonciers réalisés en 2017 (contrairement à l’assurance-vie où le nouveau taux de CSG ne s’applique qu’en 2018). c) Le Prélèvement forfaitaire unique (PFU ou Flat Tax) qui permet de plafonner l’impôt sur les revenus à 30% (prélèvements sociaux inclus) ne s’appliquera pas sur les revenus fonciers. Enfin, dernières victimes les PEL et CEL, livrets qui permettent de préparer une future acquisition immobilière. Leur rendement a été abaissé avec des taux, respectivement, de 1% et 0,5% (sauf pour les PEL antérieurs), les gains sont soumis aux prélèvements sociaux depuis 2011. Et maintenant, l’Etat souhaite soumettre les gains à l’impôt sur le revenu (au choix IR ou flat tax) pour les PEL et CEL ouverts à partir de 2018….En résumé, ils rapporteront donc moins que le Livret A !